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Magali Watteaux est coordinatrice de l’ANR PARCEDES et travaille sur les parcellaires et réseaux routiers dans la longue durée, les paysages ruraux au Moyen Âge, l’historiographie des disciplines géohistoriques et la discipline archéogéographique. Après une thèse en archéogéographie sur la morphologie agraire en Sud-Vendée (2002-2009), un post-doctorat au Portugal sur les planifications agraires médiévales et modernes en Alentejo (2010-2012), elle est depuis 2013 maîtresse de conférences en histoire et archéologie médiévales à l’Université Rennes 2. Elle est rattachée à l’UR Tempora et à l’UMR 7041 ArScAn (équipe "Archéologies environnementales"). Elle est également vice-présidente de l’Association Française d’ArchéoGéographie (AFAG) et présidente de la commission "Theory and Methods in landscape Archaeology – Archaeogeography" de l’UISPP. 

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Angelo Odore est ingénieur de recherche sur l’ANR PARCEDES. Il est titulaire d’un doctorat obtenu en cotutelle entre l’Université de Teramo (Italie) et l’EHESS de Marseille (France) sur l’histoire de la Révolution française à Marseille. Il est spécialiste en histoire moderne (révolution napolitaine) et titulaire du diplôme d’archiviste. Il est maintenant spécialisé dans les humanités numériques et en particulier dans les SIG appliqués à l’histoire. Il a précédemment participé au projet ANR VISMIN en tant qu’ingénieur en charge des données géohistoriques et participé à l’organisation et à l’animation de formations à la géomatique en sciences humaines et sociales au sein de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.

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Pierre Séjalon est responsable d’opérations archéologiques à l’Inrap au centre archéologique de Nîmes et membre de l'UMR 5140 ASM, il s’intéresse en particulier à la période Protohistorique et à l’économie du monde rural. A partir des données archéologiques, il tente de restituer les schémas d’organisation des paysages et d’interpréter les règles qui pouvaient dicter les héritages, les modes successoraux et la propriété de la terre. Les fossés, et au-delà les parcellaires, sont un élément fort du paysage et fréquemment mis au jour lors des diagnostics ou des fouilles préventives. Leur étude sur le temps long devrait permettre de mieux comprendre les rythmes de création et les différentes organisations que peuvent revêtir cette forme de marquage au sol.


Pascal Vialet est responsable d’opérations archéologiques à l’Inrap Grand-Ouest, au Centre de Recherches Archéologiques de Fontenay-le-Comte (Vendée). Titulaire d’une maîtrise et d’un DEA en archéologie obtenue à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il exerce depuis 30 ans dans le domaine de l’archéologie préventive. C’est un généraliste (toutes périodes et tous types de sites), mais également un spécialiste des espaces ruraux, des systèmes d’information géographique et des opérations de diagnostic archéologique. Pour le projet Parcedes, il a conçu la base de données des “faits planimétriques archéologiques” sous QGis et réalisé sa saisie sur le terrain vendéen.

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Sam Turner est professeur en archéologie à l’université de Newcastle et directeur du McCord Centre for Landscape, laboratoire actif sur le thème des paysages. Depuis 2016, il est co-rédacteur en chef (avec Graham Fairclough) la revue Landscapes pour valoriser les recherches interdisciplinaires et diachroniques sur les paysages et tournées vers le présent. Il travaille sur des terrains anglais – dont le Devon depuis 20 ans – aussi bien que dans différents pays sur le pourtour de la Méditerranée, en Asie et en Afrique. Il est l'un des développeurs d'une technique de datation archéométrique innovante, dérivée des datations par OSL, intitulée OSL-Profiling and Dating. Cette technique a permis de dater des centaines de modelés agraires (terrasses de culture, earthworks, etc.) grâce aux sédiments prélevés.

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Simone Grosso est archéogéographe au Service Départemental d’Archéologie du Val d’Oise. Après l'obtention d’un Master 2 dans le cadre de la bi-diplômation entre l’Université de Sienne, en Italie, et celle de Rennes 2, il a poursuivi ses études en France à l’Université de Paris 1 pour un deuxième Master 2 en archéogéographie et archéologie environnementale. Actuellement il est membre de l’AFAG, archéogéographe au SDAVO et engagé dans le projet PARCEDES pour la préparation d’une thèse sur le territoire de la plaine de Grosseto intitulée « Changements environnementaux et dynamique du peuplement et des mobilités en Toscane méridionale entre le Moyen Âge et le XXe siècle. Le cas de la plaine de Grosseto (Italie) »

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Gérard Chouquer est historien et travaille depuis 45 ans sur la colonisation, les centuriations et l’arpentage romains, tout en nourrissant ses réflexions sur le monde antique par d’autres travaux, sur l’histoire foncière, le droit de propriété, les différentes façons d’organiser le foncier des colonies, les accaparements de terre, de l’Antiquité à nos jours. Il est ainsi l’auteur de Terres porteuses (2012), première synthèse universitaire française sur le land grabbing contemporain. Directeur de recherches au CNRS, aujourd’hui honoraire, et Membre de l’Académie d’Agriculture de France, il analyse des questions foncières contemporaines, rédige un manuel de morphologie agraire, et étudie les formes de domanialité. Également spécialiste de photo-interprétation et de morphologie, il est le fondateur de l’archéogéographie, reconnue discipline rare en 2022. Il préside l’Association française d’archéogéographie.Il a publié une quarantaine d’ouvrages, en grande partie disponibles sur le serveur de Publi-Topex, et plus de 600 contributions diverses dans une cinquantaine de revues françaises et internationales et sur divers portails.

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Eric Mermet est ingénieur de Recherche au CNRS, affecté à TSE (Toulouse School of Economics). Auparavant, il était ingénieur à la plateforme SIG de l’EHESS dans laquelle il continue de s’investir et de développer les composantes organisationnelles. Il participe à plusieurs projets dont la composante spatiale est importante en interaction avec plus de 60 chercheurs. Il développe aussi les composantes techniques autour de l’implémentation de plusieurs outils (logiciels, plugins, sites web, WebSIG) et plusieurs méthodes d’analyse spatiales et statistiques. Il possède une formation d’ingénieur en robotique, systèmes intelligents et intelligence artificielle. Il est titulaire d’un doctorat en Informatique et Géomatique dont le sujet porte sur l’analyse de la structure des réseaux.

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Antoine Dorison est archéologue, spécialiste en télédétection LiDAR et en géoarcheologie, ATER à l'université Paris 1 et membre des UMR ArScAn et Archam. Il s’intéresse  à l’organisation et aux dynamiques des paysages agricoles anciens, particulièrement sur le continent américain (Mexique, Guatemala, Équateur), et aux significations sociopolitiques et, plus largement, anthropologiques derrière les morphologies et modelés agraires.

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